vendredi 19 avril 2013

Jugement de Li Farcejaire d'Eirago

Jugement de Li Farcejaire d'Eirago lu par le juge suprême Mario NIETO le 23 mars 2013...


Ola carnavaliers !
Nous voici aujourd’hui tous réunis, après avoir envahi dans l’exubérance les vieilles rues du pays de la Saco, en ce jour de carnaval !
Carnaval ! Passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie, symbole du réveil de la terre, du renouveau de la nature…
Mais avant que la sève ne remonte, le monde doit passer par le chaos primordial pour se ressourcer. Et c’est ainsi que naît le Carnaval !!!
Aujourd’hui, milliers de carnavaliers, tombe le masque de l’hypocrysie ! Place à la satyre et à l’humour ! Voyons ce que nous allons laisser derrière nous en jugeant ce monstre de Farcejaire que l’hiver emmènera avec lui!
Place maintenant à ce pourquoi vous êtes tous agglutinés ici…l’énoncé des méfaits !

Aujourd’hui, en l’an 2013, 23 ème jour du 3ème mois, le tribunal carnavalesque de la bonne vieille bourgade du pays de la Saco s’est réuni en session extraordinaire en présence d’une foule immense et très en colère...

Nous appelons à comparaître en jugement le sieur Farcejaire, né en cette cité il y a fort fort longtemps et demeurant à Pie Vin.
Sieur Farcejaire ! Vous êtes sommés de répondre à tous ces chefs d’accusation !

D’abord votre pied, oui, votre pied !
Trop lourd !
Trop lourd sur le champignon, il fait pousser des gendarmes couchés, dos d’ânes pour un âne que vous êtes ! A cause de vos excès de vitesse, les Eyraguais désormais, ne vous remercient pas de devoir faire du manège à leur retour au foyer ! Les Clos-serinois et les Barbusiens ne le savent que trop bien !

Dorénavant, au volant tu ne dois plus être ! Dans ta voiture, ta fainéantise fait priorité devant les autorités et l’on en oublie les bicylettistes, les pistes cyclables et les bicycloparkings !
Tiens, en parlant de parking, combien handicapés du créneau et de la marche pieds ! Et vas-y que je me gare sur une place handicapés, et vas-y que je me gare dans la boulangerie ou sur l'étagère à tabac !
Pour changer tout ça, à vos baskets et à vos joggings mais slalowmez entre les crottes de Médor.

En ces temps d’écologie il serait temps de modifier les priorités !
Eco-citoyen aussi, si nous éteignions les réverbères de la ville toutes les nuits...Nos impôts baisseraient peut-être un chouia, en ces temps de crise !

En parlant d’écologie…l’urine et les degueulis des festoyeur de St Eloi, St Symphorien et Pentecôte seraient peut être un bon engrais sous les serres de salades ou de tomates, mais ils ne feront rien pousser derrière les commerces, multiplions donc les composteurs pendant les fêtes !..Euh, pardon, les pissotières !
Pissotières qui devraient être suffisamment hautes pour ne pas pouvoir être atteintes par les moins de 18 ans qui n’ont pas fini leur croissance et qui n'ont de sagesse que leur dent, et n’ont pas de raison de faire partie des vomissants festoyeurs.

Ce tribunal ne voit aucun inconvénient à faire la fête, au village, il y participe bien souvent d'ailleurs…

Pas très propre tout cela...Mais les incivilités ne s'arrêtent pas là ! Combien se plaignent de la propreté de notre Bourgade et pourtant, les crotti-bags ne sont fait que pour les chiens.


Mais il vous reproche intensémment la drogue que vous distribuez à la vue de tous, sans que les autorités n’interviennent. Les auriez-vous pot-de-viner ? Si nous ne parlions que d’herbe ou de « haquique » ! Mais bien au-delà de cela !
A mort Farcejaire trafiquant de drogue qui détruit notre jeunesse, pourrit notre village !

Ah oui ! Parlons donc paysannerie ! Farcejaire a tout fait depuis des décennies pour que la Gaulle, et la rébublique libre d'Eyragues devienne dépendante, en fruits et légumes, de M. Kang de Pékin ou M. Moreno dé Sevilla. Et oui Farcejaire, à trop s’acoquiner avec les grandes surfaces pour vous faire du blé, il n’y aura bientôt plus de blé en France, ni de vergers. Les maraichers s’accrochent aux branches des salades mais jusqu’à quand grâce à l’Europe ! Par vos choix, vous massacrez l’agriculture française et ses paysans ! Assassin du travail, démolisseur d'autonomie alimentaire !
Que nous reste-t-il ? Du hâchis parmentier chevalin, anesque voire canin de Roumanie !

Bon d'accord, ça ne nous amènera pas chez le médecin, quoi que...
En parlant de queue, le tribunal comprend mieux pourquoi on nomme les malades des patients...et de la patience ils en faut!

Car le médecin, ce n'est que la première étape de votre journée de malade. Il faut ensuite passer chez l'apothicaire. Et là, quelle que soit l'ordonnance, tout le monde a le même traitement !
Attendre, attendre, attendre....
Nous c'est décidé, notre médoc vinothérapie deux fois par jour au moment du repas,


Après en avoir délibéré et conformément aux lois de notre bon village, nous, tribunal carnavalesque, condamnons le sieur Farcejaire à la peine capitale !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire